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Toute activité physique est essentielle à une bonne santé. Mais en même temps cela peut être susceptible d'entraîner quelques problèmes secondaires.
L'utilisation fréquente du vélo, surtout en cyclotourisme de longue durée, peut avoir des conséquences extrêmement fâcheuses pour :
Des médecins écrivent :
La recherche de la performance à tout prix a conduit les constructeurs à sacrifier les qualités de souplesse des vélos au nom du rendement. La nature des matériaux a permis d'alléger leur poids tout en augmentant leur rigidité, les jantes profilées, le rayonnage à 16 rayons, concourent à augmenter cette rigidité. Si le rendement du vélo y gagne, il a perdu ses qualités d'amortissement. Les vibrations et les microtraumatismes sont amplifiés au niveau du siège. La qualité et l'entretien du cuissard sont primordiaux.
Les cyclistes professionnels sont à fond dans cette logique, ils y ont leur intérêt financier. Hélas les cyclistes de loisir, influencés par beaucoup de vélocistes et attirés par les mirages de l'inutile performance, font les mêmes choix.
C'est ainsi que, bien qu'on en parle peu, beaucoup d'hommes, touchés par ces affections, sont obligés d'arrêter passagèrement voire définitivement l'usage du vélo.
Les solutions sont pourtant faciles :
Une selle réglée trop haute permet une puissance maximale, mais procure des tendinites à l'arrière du genou ; de plus le déhanchement lié à cette position entraîne des maux de dos.
Trop basse, elle facilitera la mise en selle ainsi que l'appui au sol à l'arrêt, mais elle entraînera alors des contraintes douloureuses et destructrices dans la face avant des genoux, ceux-ci travaillant trop pliés.
Alors, comment régler la hauteur d'une selle de vélo ?
Une procédure de réglage simple et efficace consiste :
Une des grandes calamités des temps actuels est l'excès de stress. Certains disent qu'un peu de stress peut aiguillonner, faire avancer. Ce n'est pas prouvé, mais faisons semblant d'admettre. Par contre il est archi prouvé que du stress régulier et récurrent est totalement destructeur physiquement et psychiquement.
Face aux excès de stress nous prenons inconsciemment des contre-mesures qui ne sont pas forcément efficaces et qui en plus sont pleines d'inconvénients.
Une des contre-mesures les plus pratiquées contre le stress est la compensation par l'alimentation : consommations de sucres, de viennoiseries, de viandes etc, etc…
Cette compensation nous mène à des excès alimentaires qui sont pour parler cru, du gavage. Malheureusement cette compensation n'a des effets déstressants qu'à très court terme… une heure, deux heures… le stress revient. Grignotage, grignotage, grignotage, re-gavage… le cycle est sans fin. Inéluctablement la compensation se transforme en addiction.
Bien sûr nous, Français, aimons bien nous réfugier derrière l'image d'Épinal fort sympathique de la bonne chère, si conviviale. Comme tout le monde le répète, tout le monde fait semblant de s'en convaincre.
CHIFFRES OFFICIELS DE LA CATASTROPHE
Citation de Christophe de Jaeger, médecin-gériatre, directeur de l'Institut de Jaeger (Paris) :
“L'espérance de vie à la naissance, dont les chiffres sont publiés par l'Insee chaque année, étaient traditionnellement à la hausse. Depuis quelques années, elle stagne : 78,4 ans pour les hommes, 84,8 pour les femmes en 2012 (chiffres publiés en avril 2013).
Mais si l'on regarde les chiffres de l'espérance de vie en bonne santé, on constate que cette dernière est de 61,1 ans pour les hommes, et de 63,5 ans pour les femmes. Soit des différences respectives de 17 et 21 ans. C'est GIGANTESQUE.”
Mais si les effets bénéfiques de la compensation alimentaire sont extrêmement faibles et fugaces, par contre leurs inconvénients sont massifs et durables… souvent à vie… souvent à mort… par maladies.
Les pathologies on les connaît bien, elles sont à la mode : surpoids, obésité, cardiopathies, cancers, maladies dégénératives. Beaucoup de gens les prennent pour une fatalité. C'est faux la plupart du temps.
Bien sûr, une fois addict, nous sommes tous à dire qu'il faut bien mourir un jour… et que quelques années de moins ce n'est pas bien grave comparé au grand plaisir obtenu par nos addictions (alimentation, mais aussi tabac, alcool…).
Si la seule conséquence était de mourir directement en perdant seulement quelques années de vie, alors ce raisonnement tiendrait la route. Le seul ÉNORME problème c'est que la différence ne se cantonne pas à cette perte d'années. Car, avant la mort prématurée, il y a de nombreuses années (souvent 5, 10, 20 ans…) de simili-vie remplie de souffrances, de traitements, de vie chancelante voire grabataire. Et avant cette période, donc avant que la maladie grave ne se déclare, on est, malgré l'addiction (et à cause d'elle aussi) toujours avec un moral et une santé en dents de scie.
Mais autant il est facile de demander aux autres de changer, autant se changer soi est très souvent mission impossible, surtout pour nous méditerranéens et nous Français en particulier : "Tout va mal, mon conjoint doit changer, le voisin doit changer, mes compatriotes doivent changer, le monde entier doit changer… Tout, tous, mais pas moi bien-sûr. Moi j'ai mes acquis, mes petites habitudes, j'y suis addict, point barre, circulez !!!".
Comme l'affirme Jean-Paul CURTAY, dans son livre "Okinawa - Un programme global pour mieux vivre", une très grosse proportion des êtres humains ont des addictions, même plus… ont BESOIN d'addiction pour vivre.
Notre problématique humaine n'est donc pas de supprimer toute addiction.
La clef du mieux vivre réside dans le fait d'arriver à se reprogrammer de bonnes addictions. C'est-à- dire des addictions qui ne soient pas néfastes à la santé.
C'est faisable, nous l'avons fait. Malgré des addictions antérieures de bon Français croyant (indûment !!!) son alimentation la meilleure du monde.
Pour cette reprogrammation l'activité physique (dont le vélo) est un des éléments déterminants. Cela permet de faire baisser énormément le stress et donc de faciliter la transition durant les quelques mois nécessaires à la mise en place des nouvelles bonnes addictions. Ensuite le vélo et le cyclotourisme concourent en permanence au maintien de ce bon équilibre.
En préambule à ce petit coup de gueule on s'amusera à parodier Daniel Balavoine : NON…"Vous n'êtes pas des héros…".
En effet, comme décrit plus haut, beaucoup revendiquent une soi-disant bravoure, une improbable liberté de "choisir sa mort… et donc avant l'heure si l'on veut".
Pour montrer l'inanité de cette vaine et fausse prétention on citera un passage du livre Petit traité de vélosophie de Didier Tronchet :
Le fumeur argue facilement de sa soi-disant « liberté de choisir sa mort », revêtant ainsi la toge romantique du héros affranchi de toutes les peurs (alors qu'il sera vert de trouille devant la tumeur mortelle sur sa radio des poumons) et de chantre du libre arbitre (quand en fait il n'agit que soumis à la dépendance avérée de la nicotine).
C'est finement observé et parfaitement bien décrit ! De plus c'est totalement applicable à toutes les autres addictions : alcool, mauvais aliments, etc…
L'irresponsabilité ambiante consiste à considérer que l'on est libre de faire ce que l'on veut… et que la sécurité sociale couvrira tous les frais induits par les désordres de santé que l'on s'inflige.
En dehors de l'aberration morale que cela représente, ce comportement est un non-sens. On oublie totalement que la sécurité sociale est une "Assurance Maladie".
Toute assurance a vocation à couvrir les risques liés au hasard et à la fatalité.
Par exemple une assurance automobile ou une assurance habitation sont là pour couvrir les accidents (hasard, fatalité, égarement des autres).
On n'a jamais vu une assurance automobile rembourser le coup de folie de quelqu'un qui détruit volontairement sa propre voiture. Une assurance habitation ne remboursera jamais un locataire ou propriétaire pyromane volontaire de son propre logement.
Mais pour la santé beaucoup considèrent que:
Aux quatre coins de France naissent tous les jours des comités "Anti-tout" : "Non à la centrale", "Non à l'usine d'incinération", "Non à l'usine machin", "NON À TOUT…".
Tous ces "Non à…" sont basés parfois sur les risques et maladies que pourraient apporter les picogrammes de polluants rejetés dans l'atmosphère par les installations projetées. C'est NON, car on va nous empoisonner avec les rejets de dioxine, de x, de y…
Je dis NON à tout microscopique risque ! Mais, MOI, j'ai mes habitudes, je vais donc m'empoisonner massivement tous les jours et à longueur de vie (moi et mes enfants) avec :
L'industriel doit tout faire quel qu'en soit le prix. Mais moi, en bon égoïste grippe-sous, je vais empoisonner les autres avec :
Donc en bon hypocrite je proclame:
Cela alors que :
Mais de tout cela je m'en fiche. Les industriels doivent changer, le monde entier doit changer… mais moi NON JE NE CHANGERAI PAS. Hypocrite, pollueur, empoisonneur je resterai.
Le plus génial c'est quand chacun répète et ânonne "Mais quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ?"…
mais qui dans sa vie de tous les jours empoisonne ses propres enfants par son tabac, ses grillades, ses fumaisons, les goinfreries offertes à tout-va…
Certes il est difficile de changer ses habitudes, surtout celles acquises dans le contexte familial, depuis l'enfance. Mais si l'on n'est pas hypocrite et que l'ON PENSE RÉELLEMENT à l'avenir de ses enfants, alors notre premier devoir est de changer nos habitudes. Cela pour imprégner nos enfants dès leur plus jeune âge les bonnes pratiques : ne pas fumer, boire et manger sain, être actif. Chiche ?
Hélas la réalité est le plus souvent "je ne change rien" et donc le corollaire est : "quel cancer, quelle maladie cardio-vasculaire, quelle maladie dégénérative vais-je volontairement infliger à mes enfants ?".
Comme dis la sagesse asiatique ancestrale : "si tu veux changer le monde, commence par te changer toi-même !".
À notre époque tout le monde exige des Entreprises qu'elles aient de la morale !!! Curieuse demande à l'égard de telles entités. Ce ne sont pas les Entreprises, entités collectives, qui doivent avoir de la morale. Ce sont TOUS les individus de la Société qui doivent en avoir. Mais là, en tant qu'individu, chacun refuse absolument. On ne va pas m'imposer une morale toute faite, une morale religieuse… etc, etc. C'est le monde à l'envers ! On marche sur la tête ! La morale se situe bien évidemment au niveau des hommes, au niveau de l'individu !
Au tournant de ce siècle nous avions eu une conversation amicale avec le chef d'agence de notre assureur (AXA) au sujet de la santé et de la prévention. Autour d'un questionnaire santé nous mettions en valeur l'intérêt de ne pas être en surpoids. Notre interlocuteur (en fort surpoids, limite obèse) nous avait sidérés en prétendant que limiter son poids ne servait à rien, la médecine et les médicaments seraient toujours là pour nous faire conserver la santé. Autrement dit, et encore une fois, je fais ce que je veux et la collectivité paiera pour moi.
Depuis cette époque les médias nous rebattent les oreilles avec les tirades de tous les gens en surpoids ou obèses qui clament leur choix et leur liberté de cet état qu'ils s'infligent. Certains sont même fiers de leur "différence". On nous parle d'épidémie, comme si c'était une maladie. Non, mis à part une infime minorité d'origine hormonale, l'essentiel est dû à la suralimentation… et "c'est ma liberté" qu'ils affirment.
Mais là-dessus la COVID-19 a débarqué. Et, cruelle déception pour tous ces pseudos libertaires, les personnes obèses ou en fort surpoids (même les plus jeunes) ont été les victimes les plus nombreuses de cette maladie. Celle-ci a été, un moment durant, une vraie épidémie !
Et oui, ils avaient tous oublié une évidence. C'est que l'obésité ce n'est pas seulement un poids supplémentaire lié à la masse de graisse. C'est aussi et surtout une INFLAMMATION permanente INVISIBLE de TOUT l'organisme dans son ensemble.
Beaucoup de gens en surpoids ou obèses considèrent que la notion d'IMC (Indice de Masse Corporelle) n'est qu'un jugement esthétique. Ils se fourvoient TOTALEMENT. Cet indice est un INDICATEUR statistique sérieux qui prévoie :
Donc c'est clair plus on s'écarte de l'IMC normal (18.5 à 25) plus la qualité de vie diminue et plus les maladies graves se développent.
C'est physiologique. Quand nous sommes infectés, une inflammation se développe, notre métabolisme réagit et se défend ; si nécessaire avec l'aide de médicaments. Mais le gros problème c'est que quand le métabolisme est déjà submergé par une inflammation permanente antérieure (surpoids et obésité) alors il n'a plus aucune réserve de défense. Et donc même avec des médications puissantes l'issue est, on l'a vu, très souvent fatale.
Le rêve est fini, on constate l'évidence : cette pseudo-liberté est totalement mortifère.
Chacun est libre, bien entendu… Mais la vraie liberté c'est d'assumer ses choix et de ne pas les faire supporter aux autres.
Donc quand on fait tout pour se bousiller la santé il ne faut pas demander aux autres et à la collectivité de supporter ses errements. On ne demande rien à l'"Assurance Maladie". On se fait ses plaisirs suicidaires à ses frais.
Des pays Européens commencent doucement à appliquer cela. C'est incontournable, car c'est une des sources du déséquilibre financier explosif de notre système de protection sociale.
Une bonne hygiène de vie cela change tout : Toutes les études scientifiques le démontrent, les médias le matraquent, nous l'avons mis en pratique.
Voici ci-après un mini résumé temporel pour moi, Martin.
Période | Tranche de vie |
Poids | Alimentation - Activité physique | Santé |
Années 70 | Jeune adulte |
75 kg (1,75m) |
Alimentation bien Française : Viande, fromage, sucres et peu de fruits et légumes. Jogging le WE. Trajets domicile-travail en voiture. |
Mauvaise hygiène de vie issue de la culture familiale. Donc déjà un peu en surpoids, sans le savoir. |
Année 2004 | La cinquantaine | 82 kg |
Alimentation bien Française : Trop de viande, fromages, sucres. Trajets domicile-travail en voiture. |
Un peu trop de cholestérol. Maux de dos récurrents. Développement d'arthrose. |
De 2004 à 2008 |
Perte de poids progressive : 0,5kg/mois par paliers 20kg perdus au total en 4 ans (-25%) |
Alimentation majoritairement de fruits et légumes. 15g de fromage par jour. Viande quelques fois par semaine. Pas une seule boisson sucrée, pas un seul morceau de sucre. Trajets domicile-travail à vélo (26km/jour) |
Martin CHANGE SON HYGIÈNE DE VIE Dès 2 mois après le début du changement, le cholestérol est normal et ne remontera plus jamais. |
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Depuis 2008 | 62 kg Pas maigre, juste svelte… normal. |
Même hygiène de vie |
Cholestérol parfait. Plus de mal de dos. Arthrose stabilisée. |
Pourtant nous ne sommes pas des gens "extraordinaires", nous sommes des gens normaux, standards. Il faut juste finir par comprendre que l'on est responsable de sa santé et de SA MAUVAISE SANTÉ. Que l'on est fait de ce que l'on mange, et que donc si l'on mange mal alors notre corps se porte mal et notre santé aussi. À partir de là il faut juste un peu de volonté.
Beaucoup de gens prétendent que manger (vivre) sainement coûte cher. C'est vrai seulement si on mange trop. Avec une alimentation non excessive c'est totalement faux :
Les excès alimentaires sont doubles :
Pour la viande on est passé en un siècle d'une consommation réduite aux jours de fête (30 kg/an en 1920), à une consommation journalière et enfin à une consommation démesurée midi ET soir (100 kg/an en 2000… et bien plus en 2020 !!!).
En revenant à une alimentation saine (un peu de viande) et avec des quantités réduites de tous les aliments alors on a TOUS les avantages:
De plus en se déplaçant à pied et à vélo (et en train pour les voyages) on économise de 2 000 à 4 000 € annuels par voiture supprimée. Pour nous c'est DEUX voitures supprimées… Vive la bonne santé, vive le budget sympa !