< - >
Rouler —
Être assis —
Être vu, voir —
Être entendu —
Repousser —
Se protéger —
Transporter —
Remorque —
Antivol —
GPS — Tableau de bord — Ordi — Boire — Picnic — Camper — Énergie — Dépannage — Communiquer — Photo — Secours — Habillement |
Nous avons détaillé dans Faciliter l'effort la nécessité de boire avant d'avoir soif… donc de boire régulièrement.
Nous aurions pu adopter un lama-cracheur,Mais tout cela nécessitait de s'arrêter pour s'hydrater. Donc nous nous sommes transformés en chameau-jerrican, en nous greffant un sac à eau (sac à dos à eau).
Nous en avons eu plusieurs. Le meilleur de tous est assurément le Camelbak :
Nous avions précédemment choisi le modèle à grande capacité CamelBak Classic 3L (3 litres). Il permettait l'emport de la consommation journalière (sauf cas d'extrême canicule). Mais il avait l'inconvénient de trop tirer sur les épaules.
Nous sommes passés sur CamelBak-HydroBak-1.5L (1,5 litres). Dans la pratique son remplissage réel se limite en fait à 1,1 litre. Utilisé depuis 2012 nous n'avons PLUS JAMAIS eu de douleurs aux épaules ou au dos.
Sa poche à eau est très facilement remplissable au robinet, car l'orifice supérieur (fermé par un bouchon à vis au 1/6ème de tour) est largement dimensionné.
ASTUCE pour l'EMBOUT DE SUCCION :
Le débit de succion s'avère trop limité. En fait ce débit n'est limité que par la fente de l'embout bleu de succion. Pour ne plus subir cette limite il suffit d'introduire un couteau fin, pointu et bien coupant dans la fente de l'embout. Une fois légèrement dans un sens, et une fois légèrement dans l'autre. Ainsi la fente se retrouve élargie à ses 2 extrémités, et on obtient un débit d'aspiration bien confortable. !!!
ASTUCE pour la POCHE À EAU :
En dehors de la période de cyclotourisme itinérante on peut vouloir s'en servir de temps en temps, par exemple en week-end. Dans ce cas le processus d'Entretien ci-dessous décrit est trop lourd.
Pour maintenir une bonne hygiène sans complications, le plus simple dans ce cas est de :
Pour tenir en autonomie, durant une journée complète de cyclotourisme, il est bon d'emporter 3 litres d'eau par personne.
Sur nos cadres de vélo tous les emplacements porte-bidons sont occupés par des bidons porte-outils. Il faut donc stocker l'eau ailleurs. La configuration adoptée dépend du mode de cyclotourisme, avec ou sans camping.
En mode randonnée cyclo-camping sans remorque nos sacoches avant sont des grosses sacoches de 40 litres identiques aux sacoches arrières. L'encombrement et le poids de ces sacoches sont trop conséquents pour y rajouter en plus l'accrochage des bidons à eau.
Dans ce mode que nous pratiquons depuis 2014 nous avons remplacé les bidons de réserve d'eau par des vaches à eau de 2 litres de chez ORTLIEB.
Le total d'emport par personne est donc de 3,1 litres (1,1+2). Lorsque la poche de sac à eau est vide nous profitons d'un arrêt pour transvaser une partie de la vache dans la poche.
Pour la fixation voir la page Transporter ses Bagages
Avant de pratiquer le camping, nos sacoches avant étaient des ORTLIEB FRONT ROLLER CLASSIC.
Dans cette taille il est aisé de rajouter les accessoires "Ortlieb Porte bidon" sur l'avant des sacoches.
Nous avions 2 bidons 0,8 litres par vélo. Le total par personne était ainsi de 2,7 litres (1,1+0,8+0,8).
Lorsque la période d'usage régulier en cyclotourisme est terminée il convient de prendre quelques précautions pour assurer la durabilité de la poche à eau.
En effet si on la range en l'état, on est certain que quelques semaines ou mois plus tard la poche contiendra des traces noires de moisissures internes, dans la poche et dans le tuyau.
Alors comment procéder pour nettoyer la poche à eau ? Le mieux est d'acheter un "Kit de nettoyage de poche" (article 5935596) de chez Décathlon.
Il comprend :
Il suffit alors d'appliquer la petite procédure suivante :
Si, par inadvertance, on laisse un peu trop longtemps de l'eau stagner dans la poche sans s'en servir, alors des odeurs, amas et filaments noirâtres vont apparaître (développements bactériens).
Les nettoyants classiques sont inopérants. Quant à utiliser de la Javel, c'est exclu, car cela serait trop agressif pour le plastique de la poche à eau.
Mais, NE LA JETEZ PAS, il y a une solution. Il faut nettoyer sa poche à eau de façon intensive. Cela passe par l'utilisation d'un produit très ancien et très courant dans la décontamination des réseaux d'eau potable… LE PERMANGANATE DE POTASSIUM.
Mise à jour 2024 :
Notre état-nounou (qui veut nous protéger de tout et n'importe quoi… sauf des criminels et délinquants !) a encore frappé. Le permanganate de potassium n'est plus en vente libre.
Une alternative (bien moins efficace) serait d'effectuer le nettoyage en remplissant la poche avec un mélange à base de bicarbonate de soude et de vinaigre, puis de l'y laisser agir pendant plusieurs heures.
Si nous avons à rouler la nuit nous enfilons un gilet de sécurité complètement afin de bénéficier des bandes réfléchissantes de tous côtés, même vers l'avant.
En rando de cyclotourisme, où nous roulons de jour, l'essentiel est d'être vu de l'arrière et sur les côtés.
Aussi pour rester à l'aise et éviter d'avoir trop chaud, tout en étant en sécurité nous enfilons le gilet sur le sac à eau. Avec nos anciens CamelBak de 3L nous mettions un gilet adulte sur le sac. Maintenant, avec le CamelBak 1,5L nous mettons un gilet junior.
Durant l'hiver l'eau devient très vite glacée. Ce qui est très désagréable et mauvais.
Il existe une excellente solution TOUT ISOLÉ, le CAMELBAK SCORPION :
Difficile à trouver en France, nous l'avons commandé chez Amazon-Usa.