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Le vélo (même un VAE), c'est de la mécanique.
La mécanique peut se dérégler ou casser.
Pour ne pas stopper net sa randonnée et donc son PLAISIR, mais vite repartir, il vaut mieux avoir un minimum d'outillage avec soi.
Mais l'outillage cela pèse lourd. Il y a donc des choix à faire pour avoir le meilleur rapport sécurité/effort.
Jeux de clefs Allen, gants, clefs, ciseaux, ficelle, mini-tendeurs, tournevis, câbles de frein et de dérailleur, patin de frein, dérive chaîne, maillon de chaîne, pince à bec fin, pince multiprise, mini clef à molette, lime, scie. |
Pompe à air, bombes de gonflage, cartouche de CO², rustines, 2 chambres à air par vélo. |
ASTUCE
La vidange de la cartouche de CO² dans le pneu entraîne une forte détente du gaz contenu.
Par les lois de la thermodynamique, cette détente s'accompagne d'une très forte baisse de température de la cartouche…
Quand c'est l'été et que la température de départ de la cartouche est de 30°. Une baisse de température de 25° (par exemple) mènera à 5°. La cartouche finira bien froide.
Par contre en dehors de l'été, si la cartouche est à 10°… elle va descendre à -15°… et il faut continuer à la tenir tant qu'elle n'est pas vidangée ! À 0° ambiant… elle descend à -25°… Ah que bobo !
Aussi prévoir une mousse isolante pour tenir la cartouche.
Pour le gonflage des pneus suite à crevaison nous avons opté depuis 2013 pour les cartouches de CO².
En effet les gros pneus 26"x2.00 de nos nouveaux vélos sont très longs et durs à gonfler avec les malheureuses petites pompinettes dont nous sommes affublés par tous les constructeurs actuels (ah, les pompes ne sont plus ce qu'elles étaient, ma pauv'dame).
Pour ces gros pneus il vaut mieux prévoir des cartouches 25 g. Elles sont moins faciles à trouver que les 16 g, mais beaucoup mieux adaptées.
Le fil de fer, les pinces, la scie peuvent paraître superflus…
… mais ils nous ont déjà sauvé la mise deux fois.
Dans les deux cas, en roulant une sacoche avant a heurté un obstacle. Sous le choc un des deux bossages taraudés de bout de fourche avant s'est rompu net. C'est sur ces 2 bossages que viennent s'accrocher le porte-sacoches avant.
Le porte-sacoche avant ne tenait plus que sur le bossage opposé, sur l'autre côté de la fourche.
Continuer à rouler c'était la certitude de voir se rompre le deuxième et dernier bossage quelques kilomètres plus loin. Que faire ? Heureusement le sac à outils contenait de quoi jouer les MacGyver.
Avec du fil de fer et de la ficelle, la patte du porte-sacoche (devenue flottante) a été assujettie fortement à la fourche, et soutenue depuis les supports du frein V-Brake. Ce dernier soutien permettant de s'assurer que l'ensemble ne finisse pas par s'abaisser sous les tressautements de la piste. Ce qui aurait mis le support de sacoche en porte-à-faux sur l'autre bossage, avec rupture à la clef.
Grâce aux pinces le serrage du fil de fer a été extrêmement ferme et puissant. Il n'y a même pas eu à s'arrêter chez un réparateur. Tout a tenu jusqu'à la fin de la randonnée (c'est arrivé au début !). Un passage chez un réparateur aurait risqué de nous bloquer une étape, et de complètement mettre à mal nos réservations suivantes (en haute saison touristique les glissements sont quasi impossibles, et à l'époque nous étions encore en activité professionnelle).
Donc grâce à tout ce petit fourbi la randonnée a été sauvée.
Deux remarques :