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En voyageant de façon moderne avec des équipements de notre siècle, se pose alors la problématique de l'Énergie Électrique.
Sont concernés les smartphones, tablettes et GPS ; mais également les VAE.
Si les nuits se passent sous un toit alors c'est facile. Par contre en camping on n'est pas toujours certain de trouver des emplacements avec borne électrique dans les zones de tentes. En camping sauvage, là le problème est entier.
Au camping il faut une rallonge de câble pour se connecter aux bornes électriques.
Là, aux bornes, les choses se compliquent. Suivant les pays et les campings, les socles de raccordement ne sont pas du tout les mêmes.
Les bornes de camping sont source de complications. Rien qu'en Europe de l'Ouest on peut trouver 6 types de prises différents.
Voici ces 6 prises et les moyens les plus simples de s'y adapter :
Pour information complémentaire voir tous les standards mondiaux ici
Pour l'adaptateur P17 mâle vers Schuko femelle il pourrait être tentant d'y mettre une version monobloc.
Ceci serait une FAUSSE BONNE IDÉE. En effet certains coffrets électriques de camping comportent une porte de fermeture. Dans ce cas l'encombrement lié à l'empilement cumulé de l'adaptateur et de la prise mâle Schuko de la rallonge, ne permettrait plus de fermer la porte.
ATTENTION DANGER :
NE PAS FAIRE L'ÉCONOMIE DU FIL DE TERRE
Les thermoplongeurs comportent une prise de terre donc les rallonges à 3 conducteurs sont nécessaires par définition.
Si on ne branche que des chargeurs d'électronique, ceux-ci ne comportent souvent que des prises à 2 fiches. Une rallonge à 2 conducteurs (sans fil de terre) peut être tentante.
Ceci serait une GRAVE ERREUR sur le plan de la sécurité.
En effet si l'on poinçonne ou tranche par accident la rallonge, avec un outil métallique tenu à la main, alors la seule évacuation du courant vers la terre sera le corps… d'où danger d'électrisation.
Avec une rallonge à 3 conducteurs l'évacuation du courant se fera du conducteur d'énergie blessé vers le conducteur de terre, blessé lui aussi. Ce faisant la mise sous tension accidentelle du conducteur de terre remontera jusqu'au dispositif de protection différentielle de la borne du camping, entraînant immédiatement une disjonction et une mise hors tension du câble blessé.
Les rallonges d'extérieur du commerce sont toujours de trop forte section, car adaptées aux camping-cars ou au camping en voiture, donc avec des ampérages possibles de 10 à 16A d'intensité. Ces câbles ont donc une section de fils de cuivre de 1,5 ou 2,5 mm². C'est inutilement trop lourd pour les cyclo-campeurs.
Si, comme nous, vous ne souhaitez alimenter que des chargeurs alors un câble avec des conducteurs de 0,75 mm² de section, suffit très largement. Avec un thermoplongeur (vulgairement appelé bite chauffante) alors un câble de section 1 mm² convient parfaitement. Chaque mm² de section de cuivre supplémentaire est un poids inutile.
Une section de 0,75 mm² permet d'y faire transiter plus de 3 Ampères, soit une puissance de 700 W. Avec une section de 1 mm² l'intensité peut monter à 5 Ampères, soit une puissance de plus de 1 000 W. Ne pas oublier quand même ces limites, surtout si on emprunte un matériel puissant à des voisins de camping… ou si l'on prête le câble ! Pour bien conserver cela en mémoire, on peut éventuellement marquer "3A max" (ou "5A max") sur la prise femelle.
Un câble de couleur orange est très repérable au sol et évite de se prendre les pieds dedans. Un bon choix peut donc être les rallonges de jardin. Mais leurs sections sont toujours du 1,5 mm², voire 2,5 mm²… Beaucoup trop lourd !
Pour une RALLONGE 0,75 ou 1 mm², la seule solution est le home-made (bricolage perso) :
Pour confectionner la rallonge il faut monter des prises étanche IP44 (1 mâle, 1 femelle) aux extrémités du câble.
Pour la prise mâle il faut impérativement choisir un modèle aux normes Européennes et non pas seulement aux normes Françaises.
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Toute rallonge électrique devient vite un sac de nouilles indémêlable si elle n'est pas enroulée soigneusement. Le corollaire étant que l'encombrement va croissant. On ne sait plus où la ranger sur le vélo.
Pour la rendre facile d'usage et toujours bien compacte, le mieux est de lui confectionner un petit enrouleur simple et léger.
Il suffit d'en bricoler un à partir de contreplaqué marine de 5 mm d'épaisseur. C'est résistant et léger. Nos 30 m de rallonge s'y lovent avec facilité.
En discutant avec l'accueil on peut parfois leur laisser le matériel en charge dans leur bureau. Le problème est que la charge est parfois longue et que l'on peut être privé de son gadget toute la soirée si l'accueil ferme de bonne heure. Et le départ du matin peut être retardé jusqu'à l'heure d'ouverture de l'accueil.
Certains branchent leurs appareils dans les sanitaires. Cette solution est viable en Allemagne, Suisse (Alémanique !), les pays Nordiques, où l'honnêteté est répandue et commune. Dans nos contrées de l'Europe méditerranéenne (France et autres plus au sud) cela est très favorable à un changement de propriétaire non désiré.
Beaucoup de GPS peuvent s'alimenter par des piles en remplacement des batteries rechargeables. Cela peut être pratique en secours, mais cela revient vite cher.
La solution la plus universelle est de s'équiper d'une grosse batterie rechargeable, on les appelle couramment des POWER-BANK. Nous sommes équipés de versions 10400 mAh qui sont excellentes et d'un très bon rapport qualité-prix. Bien sûr il faut pouvoir avoir accès à une prise électrique pour les recharger de temps en temps. Pour nous tous les 3-4 jours suffisent.
Selon la capacité de la Bank et la puissance des équipements à recharger ce sera plus ou moins souvent.
Pour le choix de la capacité de sa Bank il faut faire un bilan électrique de tout son appareillage indispensable et en déduire le nombre de milli-Ampères-heure nécessaires.
Si l'on est équipé d'une dynamo sur moyeu il est possible d'envisager de se servir de celle-ci pour charger ses équipements durant le roulage.
Différents équipements sont sur le marché. Les plus performants et fiables sont :
Toutes les expérimentations et mesures collectées sur le web, ainsi que les conférences auxquelles nous avons assisté prouvent que cette solution fonctionne bien à la condition de rouler à au moins 18 km/h de moyenne.
Cette solution technologique n'est donc fonctionnelle que pour Cyclo-sportifs à la mode compétition.
La seule exception pourrait être pour des tandémistes moyennement chargés en bagages. Dans ce cas la vitesse moyenne critique pourrait possiblement être atteinte.
Il est vendu de soi-disant éoliennes de charge pour vélo. Ce sont des gadgets. D'ailleurs les vendeurs se cantonnent à écrire que cela produit du 5 V. Aucun n'avance un chiffre d'intensité ou de puissance.
Tous les retours d'expérience relatent une réelle inefficacité… pour un prix démesuré pour un tel gadget.
Même si un jour (?) la technologie évolue favorablement, la problématique restera toujours que la puissance de charge dépendra de la force et du sens du vent. Ce dernier pouvant facilement annuler et même inverser le vent relatif dû à l'avancée du cycliste (vent dans le dos !!!).
Pour une itinérance éloignée de toute source d'énergie le mieux est le panneau solaire associé à une grosse batterie tampon.
Il existe beaucoup d'offres sur le marché.
Il convient de :
Il faut bien analyser le besoin en puissance en faisant le bilan de tout son appareillage électrique et électronique.
Un dossier, qui date un peu (2013 !), se trouve sur le site EXPEMAG.COM.
Un autre, bien complet également, mais plus récent (2020) se trouve sur EXPERIENCE-OUTDOOR.COM.