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GPS — Tableau de bord — Ordi — Boire — Picnic — Camper — Énergie — Dépannage — Communiquer — Photo — Secours — Habillement |
Pour les raisons détaillées au chapitre Guidage-Carto nous avons opté pour le guidage au GPS.
Les GPS se différencient entre autres par :
Un GPS avec cartographie vectorielle nous parait indispensable. Elle permet de naviguer comme l'on veut en dehors même de notre ROUTE prévue. Si une déviation se présente, on continue à se guider avec précision. Pareil pour les visites de villes où l'on bénéficie de la présence de toutes les rues avec leurs noms.
Nous avons commencé en 2005 par un GARMIN GPSmap60CS (voir plus bas).
Puis en 2012, nous avons rajouté un GARMIN MONTANA 650T. Le GPSmap60CS passant du guidon de Martin à celui de Bételgeuse.
Le GPSmap60CS avait une grosse limitation en points de RTE et de TRK. Il fallait donc en cours de rando :
En 2015 nous sommes partis 3 mois en Scandinavie pour fêter nos 10 ans de randonnée à vélo. Pour éviter ces contraintes le guidon de ma Chérie a été équipé d'un autre MONTANA 650T.
En 2021 le plus ancien des MONTANA 650T (9 ans) a perdu tout son revêtement plastique autour du bouton d'allumage. L'étanchéité était réduite à néant. J'ai alors totalement protégé la zône critique par un adhésif hyper solide. Pour l'usage j'ai dû ruser. Ne pouvant plus l'allumer ni l'éteindre par son bouton, je transportais dans ma sacoche de guidon une petite batterie externe (Power-Bank) pour effectuer des manipulations non-conventionnelles.
Ainsi pour allumer le GPS :
Pour éteindre le GPS :
J'ai fonctionné ainsi pendant 2 ans, puis, lassé de cette manoeuvre, je l'ai remplacé en 2023. Trop satisfait du grand écran du 650T je ne me voyais pas revenir en arrière avec une taille inférieure. Je souhaitais une taille d'écran égale… ou au pire supérieure ! Je me suis donc orienté vers le seul possible : la série MONTANA 700 (sortie en 2020). Il fallait choisir :
Les critères de choix ont été les suivants :
Le choix du 700i offre une belle cerise sur le gâteau avec le système InReach. Ceci est une technologie GARMIN qui permet une communication bi-directionnelle de messagerie texte via satellites. Cela signifie que l'on peut communiquer même en l'absence de toute couverture de téléphonie mobile. C'est un élément de sécurité sympa, surtout en France où, contrairement aux autres pays du Nord de l'Europe où nous avons pédalé, il y a encore ÉNORMÉMENT de zônes non couvertes (rien, de la 2G à la 5G : rien).
Pour nos GPS GARMIN nous avons acheté en 2013 et 2014 des cartes CITY NAVIGATOR EUROP NT avec mise à jour illimitée (à vie) incluse.
Jusque début 2021 les mises à jour ont été opérées correctement deux fois par an à l'aide du logiciel GARMIN-EXPRESS sur PC.
Mais au début d'été 2021, patatras… plus rien ne fonctionnait. Donc appel du SAV Garmin. Et là il a fallu subir quasi un mois d'échanges déments avec eux.
Échanges déments car :
Par ailleurs le service de cartographie acheté avec validité à vie est dégradé de façon unilatérale par Garmin. En effet jusque 2021 il était possible de n'installer qu'une partie des dalles des cartos. Pour CITY NAVIGATOR EUROP NT, pourquoi installer sur le GPS les pays dans lesquels on ne va jamais. Et bien maintenant c'est terminé. C'est TOUT ou RIEN. Ce qui veut dire que l'on sature la mémoire et qu'il faut tout à coup acheter une carte mémoire additionnelle pour permettre l'installation inutilement volumineuse.
Donc en conclusion, au-delà du matériel qui donne satisfaction, nous avons découvert les pratiques anormales de Garmin quant à l'évolution de leurs produits logiciels et cartographiques, ainsi que leur SAV absolument lamentable.
Ceci se retrouve en commentaires en provenance de tous les pays du monde. Tous les afficionados des activités outdoor disent tous que rien n'arrive à la cheville de l'offre produits de GARMIN, mais que leur écoute des clients et leurs services aux clients sont extrêmement déficients
Comme expliqué plus haut, en 2023 nous avons été contraints de remplacer un de nos deux 650T par le modèle 700I.
Les Montana 750i, 700i et 700 sont l'un des seuls appareils GPS portables Garmin certifiés MIL-STD-810 . Cela signifie que le GPS est non seulement résistant à l'eau, mais également à des températures extrêmes, aux chocs, aux vibrations, à la poussière et est généralement indestructible.
Le processeur de la série 700 a bénéficié d'une sérieuse amélioration de performances. La réactivité de l'affichage et des fonctionnalités est significativement améliorée par rapport à la série 600.
La face avant de l'appareil n'a pas de boutons physiques, seulement l'écran tactile. L'interface est similaire à celle de n'importe quel smartphone.
Sur l'écran de cartographie le zoom (avant ou arrière) peut être obtenu soit par appui sur des icônes (+/-), soit par un pincement glissant avec 2 doigts, comme sur un smartphone.
Par temps sec l'écran tactile réagit très bien. Mouillé par la pluie il est beaucoup plus difficile à piloter. C'était déjà le cas avec la série 600. Il est possible de modifier la sensibilité de l'écran entre « normale » et « gants ».
Il bénéficie des communications WIFI et BLUETOOTH :
La technologie InReach embarquée permet (moyennant un abonnement) de communiquer même en l'absence de toute couverture de téléphonie mobile via le réseau satellitaire IRIDIUM. Contrairement à ce qui est souvent exprimé ce type de communication n'est pas réservé à ceux qui partent à l'aventure en Amazonie, ou vers les hauts sommets vertigineux. Comment être dépanné ou secouru quand il n'y a pas couverture mobile ? Et en France nous sommes très mal lottis. Les opérateurs de téléphonie mobile se vantent de façon biaisée de couvrir 99% de la population Française… mais il y a de larges portions de territoire totalement non couvertes. Même de nombreux villages ne sont pas couverts, donc on ne parle même pas en dehors de ceux-ci, à la campagne ! La France est 24ème sur 28 dans le classement des meilleures couvertures en Europe. Donc oui, cette technologie est parfaite pour être sûr à 100% de pouvoir communiquer quand on en a besoin, particulièrement en France :
Beaucoup de monde voyait cette série MONTANA 700 comme un repoussoir, du fait de sa taille, lors de sa sortie en 2020. On constate maintenant un renversement d'opinion suite aux retours de satisfactions. C'est un très bon appareil. Il est très efficace et performant. J'en suis très satisfait. Je lui fais un reproche essentiel, c'est la trop grande finesse du trait de guidage (RTE ou TRK). Ce sujet est abordé dans beaucoup de forum anglo-saxons, mais aucune solution n'est disponible. Hélas il ne faut pas compter sur une réaction de GARMIN car ils sont très insensibles aux retours et avis des clients.
Partant à l'été 2012 dans une rando trans-européenne, nous allons passer par la Tchéquie. La cartographie de notre ancien GPSmap60CS était très pauvre sur ce pays.
Or les nouvelles cartes plus détaillées ne sont plus disponibles que sur carte mémoire… le GPSmap60CS étant lui dépourvu d'emplacement-lecteur de carte mémoire.
De plus cette rando s'étalant sur 7 semaines au lieu de nos 3 habituelles, le nombre de jours d'itinéraire n'allait plus tenir dans la mémoire de ce bon vieux GPSmap60CS.
Par ailleurs, dans nos randos antérieures Bételgeuse aimait bien suivre chaque trajet journalier sur des cartes papier que nous imprimions à l'avance. L'importance de notre rando été-2012 faisait que la masse de papier s'annonçait… inenvisageable ! Donc recherche d'un nouveau GPS.
À l'étude, GARMIN se révéla une fois de plus le plus performant avec sa nouvelle gamme MONTANA.
Nous avons choisi le modèle le plus élevé de la gamme, le 650T, pour 2 raisons :Cette cartographie n'est pas d'excellente qualité et n'est pas 'Routable', mais elle a l'avantage de comporter un nivellement (altitudes) général.
L'appareil photo intégré n'est pas non plus d'excellente qualité, mais il permet de prendre des photos sous la pluie sans appareil photo additionnel étanche.
Durant les randonnées en Europe des dernières années, il avait été appréciable d'avoir une carte routable dans le GPS. C'était la carto "MetroGuide Europe V9".
Cette série a disparu du catalogue GARMIN mais a été remplacée par la "City Navigator Europe NT".
En cyclotourisme elle est vraiment très pratique. Les plus petites routes y sont. Beaucoup de gros chemins y apparaissent également. La quasi-totalité des rues des villes sont présentes.
Le MONTANA 650T est gros… il prend de la place sur le guidon.
Heureusement que sur nos nouveaux vélos RIESE & MÜLLER il y a :
Cet avis fait suite à notre première utilisation durant la randonnée de 2 semaines du "Tour de Bourgogne" en avril 2012.
Le FIX du MONTANA 650T est toujours très rapide (bien meilleur que sur le 60CS).
Sa RÉCEPTION (sensibilité de l'antenne à la réception des satellites) est excellente (bien meilleure que sur le 60CS qui était déjà bon). Le test en milieu feuillu n’est pas significatif vu la faiblesse de la végétation en avril 2012. Par contre en fond de relief ou en milieu urbain c’est fantastique.
EXEMPLE :
De passage aux Hospices de Beaune. Stationnés juste en face des Hospices sous l’auvent de l’office de tourisme. Le 60CS a tout bonnement perdu toute réception satellite.
Voici l’image de la trace du MONTANA 650T. Dans la trace (en bleu) sont sélectionnés tous les points liés au stationnement de 9h36 à 10h04 soit durant 28 minutes, les vecteurs de liaison associés y apparaissent donc en orange…
On constate que la dispersion est extrêmement faible.
L’écran transflectif du MONTANA 650T nécessite une bonne orientation si l’on veut bien le voir sans rétro-éclairage (préférable pour l’autonomie) dans toutes les conditions météorologiques.
Sous le soleil pas de souci, luminosité, contraste, couleurs tout est parfait.
Sous un ciel nuageux, là attention. Le manque de soleil fait tomber de façon drastique le côté éclatant de l’affichage. Mais il reste correct à une seule condition… orienter l’écran… pour y voir son visage ou son corps ! En effet le soleil n’est plus là pour donner un affichage éclatant mais les nuages sont eux suffisamment clartifs pour procurer des reflets rédhibitoires. Donc en orientant correctement l’écran vers soi, sa propre silhouette (sombre) masque le ciel et ses néfastes reflets.
En cyclotourisme avec des roulages journaliers de 7h en moyenne, arrêt compris mais GPS toujours allumé, le niveau de batterie MONTANA 650T n'est jamais tombé en dessous de 53% (ceci avec rétro-éclairage éteint comme décris ci-dessus). L'autonomie est super excellente !
Nos itinéraires passent par des canaux, des sentiers, de toutes petites routes en empruntant souvent des circuits de cyclotourisme. Donc aucune carte GARMIN ne permet un routage automatique réaliste. De ce fait tous nos itinéraires sont faits de points en lien direct à vol d’oiseau. Pour que le guidage et la prévision kilométriques soient pertinents il faut bien entendu une multitude de points qui permettent d’épouser les courbes des voies empruntées.
Pour les étapes longues et/ou qui serpentent beaucoup le nombre de points dépasse parfois 250. Là attention ! Sur le 60CS la limite de 250 points était claire : si l’on tentait d’exporter vers le GPS un itinéraire de plus de 250 points alors, durant le transfert USB, le GPS émettait un bip et affichait un message route tronquée.
Avec le MONTANA 650T c’est le grand flou. Aux supports techniques, personne (même chez GARMIN) n’a pu me dire quelle était la limite. J’ai donc tenté d’introduire un itinéraire de 350 points… Aucun message d’erreur, super… et à l’écran du MONTANA l’itinéraire est bien affiché de bout en bout… re-super. Ok, sauf que sur le terrain durant le guidage réel tout s’arrête à 250 points.
Heureusement que pour le 60CS de ma femme j’avais saucissonné comme d’habitude les grands itinéraires. Ainsi après la première étape buguée, j’ai pu à l’aide de mon mini-PC pomper les circuits en tranches du 60CS pour les injecter dans le MONTANA 650T en remplacement des gros qui étaient inexploitables.
Avec les itinéraires en liens directs à vol d’oiseau le 60CS fait un super zoom simplifié sur chaque changement de direction (chaque point de la multitude de points). La cartographie vectorielle complète disparaît, n’apparaît plus que le vecteur d’où l’on vient, le vecteur ou l’on va, le point de jonction entre les deux, plus éventuellement quelques éléments principaux des voies de la carto.
Par contre déception avec le MONTANA 650T ; dans ce mode (donc hors routage automatique) aucun zoom n’intervient. Seul le signal sonore subsiste.
L'écran tactile du MONTANA 650T est très pratique même avec des gants d'hiver (si pas trop gros et avec un peu de zones plastifiées au bout des doigts de gants).
L'appareil photo du MONTANA 650T est de faible qualité, mais il est très pratique car, totalement étanche, il permet de prendre des photos sous la pluie.
Auparavant j’avais 2 appareils photos, un compact à zoom optique pour le temps sec et un autre compact étanche à zoom numérique (moindre résultat mais mieux que rien) pour la pluie. Dans ce dernier cas celui à zoom optique restait bien entendu bien sagement dans la sacoche de guidon.
Pendant quelques temps le MONTANA 650T a donc été mon APN pour les moments de pluie. C’était intéressant pour la chasse au gaspi-poids. Mais le résultat de qualité photo est tellement déplorable que j'ai vite abandonné cet usage.
Super appareil qui s'améliore au fil des mises à jour de firmware.
ATTENTION à un bug vicieux et bloquant pour les itinéraires :
Ceci a été actif dans plusieurs versions de firmware.
J'avais des itinéraires créés sous BaseCamp qui refusaient de se lancer sur le GPS.
En effet dans la liste des itinéraire du GPS, la sélection de certains itinéraires restait inopérante, on ne passait pas comme de coutume à l'écran suivant comportant la visualisation de l'ensemble de l'itinéraire sur le fond de carte.
ORIGINE :
Il s'avère que si deux points d'itinéraire successifs sont identiques (noms différents mais coordonnées identiques)… le MONTANA n'aime pas et l'itinéraire est non fonctionnel. Ceci est constaté pour des itinéraires en mode "Direct - A vol d'oiseau" (à étudier pour les autres modes).
Le bon vieux GpsMap60CS avale ces itinéraires sans sourciller, mais le MONTANA a l'estomac plus fragile !
SOLUTION :
Pour sortir le MONTANA de son indigestion, il faut sous BaseCamp :
Le GARMIN GPSmap60CS était un excellent instrument. Il a été remplace par le GPSmap62.
Il est fixé au guidon au moyen du support vélo fourni en option.
Caractéristiques du GPSmap60CS :
Sur ce dernier paramètre, il convient de noter que nous stockons maintenant toute une randonnée sans nous soucier de cette limite :
En effet les Waypoints sont automatiquement créés à chaque jonction de vecteurs. Mais ils ne servent à rien dans le guidage.
Le guidage fonctionne parfaitement sans les Waypoints, les vecteurs (itinéraires-ROUTES) suffisent.