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" Si l'on peut s’interroger sur l'efficacité aérodynamique des formes très effilées de certains modèles de casques, il apparaît clairement qu’en dépit de leur homologation ces formes ne peuvent que réduire la marge de sécurité qu’apporterait un modèle de même architecture exempt de ces appendices.
Les vertèbres cervicales sont en effet très vulnérables en torsion. Toute forme de casque risquant de dévier la tête à l’impact altère donc les qualités intrinsèques apportées par les matériaux constitutifs du casque du point de vue de la sécurité de son porteur car elle est susceptible dans certains cas d’accident de transformer un choc majoritairement exercé en compression en un phénomène composé de flexion et de torsion plus dangereux. Ceci devrait vous inspirer plus de mesure lors de votre prochain achat. "
Approche quasi-statique :
Le bras le levier créé par la forme ovoïde augmente la torsion qui sollicite les vertèbres cervicales : cela peut faire la différence entre une lésion grave et une lésion très grave au niveau des cervicales.
Approche dynamique :
En rencontrant le sol sur un point de contact excentré, le casque transmet brutalement au cou une vitesse considérable en rotation, la vitesse instantanée de déplacement de certains points de la coque du casque pouvant localement doubler : cet effet « coup de raquette » va violemment vriller les cervicales et peut malheureusement suffire dans certains cas à transformer une lésion très grave en un cas désespéré.
Avant l’impact, tous les points du casque avancent à la même vitesse
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Les vertèbres cervicales sont violemment sollicitées en torsion avec un accroissement local des vitesses à l’impact |